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Aux notes enchantées
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7 janvier 2012

Dead Can Dance

Dead Can Dance2

Voici un autre groupe dont je suis fan, il s'agit de Dead Can Dance! C'est un groupe que j'ai découvert à la base sur la compilation "Harmonia le chant des rêves" avec le morceau "Yulunga" que j'avais immédiatement aimé en 1998. Mais étant trop jeune et peu de liberté musicale je n'ai pas eu immédiatement eu l'occasion d'approfondir d'avantage concernant le groupe. Il m'aura fallut 8 ans avant d'en entendre à nouveau parler grâce à la vendeuse de la cafétaria de mon lycée, mon conseilla d'écouter ce groupe qui me plairait à coup sûr, ce qui fut le cas. J'ai emprunté à la bibliothèque de Nice le best of du groupe "Wake" pour craquer définitivement! Une chanson me marqua encore plus que "Yulunga", c'était "Summoning of the muse" qui reste ma préférée.
Voici la biographie du groupe :

Dead Can Dance, également connu sous l'acronyme DCD, est un groupe britannico-australien composé essentiellement de Lisa Gerrard (ma chanteuse préférée) et de Brendan Perry.

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En 1981 à Melbourne, Brendan Perry fonde Dead Can Dance avec Simon Monroe (batterie) et Paul Erikson (basse), rapidement rejoints par Lisa Gerrard que Brendan a rencontrée alors qu'ils se produisent tous les deux dans des clubs locaux. Le nom du groupe évoque un masque aborigène, apparemment macabre mais qui devait symboliser la capacité des choses "inanimées" à devenir animées (comme les instruments de musique par exemple...). En 1982, le groupe déménage à Londres, dont la scène leur paraît plus propice à l'ambition d'une musique non conventionnelle. Simon Monroe étant resté en Australie, le trio recrute le batteur Peter Ulrich, qui habite le même lotissement dans l'East End londonien et c'est avec lui qu'ils enregistrent des démos qu'ils envoient à des maisons de disques. La première année semble très difficile pour les musiciens, qui vivent d'allocations chômage. En 1983, Paul Erikson est remplacé à la basse par Scott Rodger. Le groupe est augmenté dans la même année de James Pinker aux percussions, mais il semble bien que la création musicale procède déjà essentiellement de Brendan et Lisa.Les démos ayant intéressé Ivo Watts Russell du label 4AD, Dead Can Dance se voit offrir l'opportunité de faire deux fois la première partie du groupe Xmal Deutschland en juin et juillet 1983. Les prestations de Dead Can Dance sont convaincantes, et Ivo signe le groupe et leur permet d'entrer en studio pour enregistrer en septembre. En novembre, Dead Can Dance assure la première partie de Cocteau Twins sur une tournée de 7 dates, puis enregistre une session à la BBC pour John Peel.Leur premier album Dead Can Dance, sort en février 1984. Il marie les influences rock de Perry avec celles plus mystiques et classiques de Gerrard. Ainsi se côtoient morceaux cold à la basse doucereuse (A passage in time) avec Perry au chant, à des morceaux plus enlevés et éthérés comme Ocean ou Musica Eternal. C'est aussi l'apparition de percussions, chose assez inhabituelle dans le paysage sonore de l'époque et ajoutant à l'ambiance cérémoniale de l'album.

 

 

Les premières rentrées financières permettent à Brendan Perry de faire l'acquisition d'un synthétiseur-échantillonneur et d'une boîte à rythmes. Il se lance immédiatement dans la composition de morceaux avec des sons de cuivres, de cordes et des percussions d'orchestre. Ivo Watts Russell leur alloue également plus de temps de studio, et les confie aux bons soins d'un nouveau producteur, John A. Rivers.

Leur second opus, Spleen and Ideal est une référence aux poètes et symbolistes du XIXe siècle, en particulier à Charles  Baudelaire, dont le recueil Les Fleurs du mal comporte un chapitre intitulé Spleen et idéal. L'ambiance générale est plus intimiste, plus sombre, l'instrumentation rock laisse place aux partitions classiques (violon, violoncelle, timbales). La voix de Lisa Gerrard est plus travaillée et plus discernable. La tournée étonne le public, peu habitué à ces ambiances mystiques et magiques, qui tranchent avec la new wave de l'époque, ou encore les atmosphères de concerts gothiques.Les Dead Can Dance développent encore cette thématique de musique éthérée en produisant Within the Realm of a Dying Sun. Cet album navigue entre morceaux mystiques comme Anywhere out of the world et atmosphériques Summoming of the Muse.

 

 

Puis avec The Serpent's Egg, leur quatrième album, ils multiplient les influences et les mélanges. L'émergence du style médiéval se fait sentir dans Orbis de Ignis ou Chant of the Paladin et la musique religieuse baroque dans Ulysses ou Severance. Aion continue dans cette voie baroque et joue dans le registre de la musique liturgique de la Renaissance. Dead Can Dance poursuivra ses explorations musicales avec Into the Labyrinth et Spiritchaser, plus influencés par les musiques du monde et les percussions tribales.

 

 

 

Parallèlement et par la suite, ils suivront chacun une carrière solo et multiplieront les collaborations : Denez Prigent, CoEx, Elijah's Mantle, Pieter Bourke, Hans Zimmer, Piano Magic, etc. C'est en 1998, en pleine préparation de leur nouvel album, que le groupe décide de se séparer pour divergence sur la ligne à suivre sur les nouveaux enregistrements. Seul un titre resurgira de ses sessions, il s'agit de The Lotus Eaters présent sur l'anthologie Dead Can Dance 1981-1998 (sortie en 2001), ainsi que la compilation Wake (sortie en 2003). Lisa Gerrard a développé sa propre mélopée aux accents mélancoliques, et est internationalement reconnue depuis sa participation à nombre de bandes originales de films de qualité (Heat, 1995 ; Nadro, avec Pieter Bourke, 1998 ; The Insider, avec Pieter Bourke, 1999 ; Gladiator, avec Hans Zimmer et Klaus Badelt, 2000 ; Ali, avec Pieter Bourke, 2001 ; Mission Impossible II (participation), 2001 ; La Chute du faucon noir, avec Hans Zimmer, 2002 ; Whale Rider, 2002 ; Tears of the Sun, avec Hans Zimmer, 2003 ; et bien d'autres participations...)Son langage construit de toute pièces comme un espéranto de la World Music. Brendan Perry a plus modestement écrit Eye of the Hunter en 1999 puis Ark en 2010 et collaboré aux projets sus-cités.

lisagerrardpic

brendanperry

2005 marque la reformation du groupe avec une tournée d'adieu européenne et nord-américaine. L'occasion de découvrir de nouvelles compositions telles que Saffron ou Hymn For The Fallen. Cette tournée fera l'objet de la sortie de la plupart des concerts en double album en tirage limité

En 2008, dix ans après leur séparation, a eu lieu la réédition et remasterisation de tous les albums officiels sortis chez 4AD. Dans un premier temps en juin 2008, est sortie la collection "Audiophile Edition", éditée au Japon par Warner Music Group en association avec 4AD à quelques milliers d'exemplaires (6000 pour les albums, 3000 pour Garden of the Arcane Delights), proposant dans un format SACD luxueux chaque album dans son format d'origine dans une pochette cartonnée réplique du vinyle 33 tours. La liste des morceaux de chaque album respecte celle des vinyles. C'est ainsi que Garden of the Arcane Delights a fait l'objet d'une sortie séparée, et que Into The Labyrinth inclut les titres Spirit et Bird ; la compilation A Passage in Time n'étant pas rééditée. En novembre 2008, les albums remasterisés sont sortis au format CD en boîtier Super Jewel Case. La liste des morceaux, cette fois-ci, est la même que pour la sortie au format CD d'origine. La remasterisation a été effectuée par le célèbre studio Mobile Fidelity Sound Lab.
Cette même année, le label Vinyl 180 a quant à lui commencé une réédition de luxe au format vinyle. Les premières sorties sont Dead Can Dance et Spleen and Ideal.


Le 25 juillet 2011, Brendan Perry annonce sur le site officiel la reformation du groupe avec Lisa Gerrard pour un nouvel album et une tournée mondiale à venir en 2012.

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Commentaires
G
J'ai découvert Cocteau Twins puis Dead Can Dance dès 84. Je m'étais remis à lire le New Music Express, et ils avaient un classement indé. Le premier était alors un groupe au nom étrange : Cocteau Twins, et le disque s'illustrait d'un artwork magnifique. C'était "Treasure". J'ai acheté le disque sans avoir jamais entendu une seule seconde de musique du groupe et là, je suis tombé sur le cul. Je me suis mis à tout écouter de ce label (4 AD) -- comme j'écoute aujourd'hui tout ce que je trouve du label Fuzz Club. De Dead Can Dance, j'ai acheté aussi "Spleen and Ideal" sans savoir à quel type de musique j'aurais affaire, faisant confiance à mon flair et au label. Lisa Gerrard jouait alors du yangqin (tympanon chinois). J'ai suivi le groupe longtemps, si j'ai moins aimé l'album plus tribal "Into the Labyrinth" (mais "Yulunga" reste quelque chose). Puis je suis passé à autre chose. Le dernier album "Dionysus" (2018) m'a agréablement surpris. Mais bon, sa thématique dyonisienne m'attirait déjà sans la musique...
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B
Hello Fred! Non je ne connaissais pas Two Steps from Hell jusqu'à ce que tu m'en parles et je dois avouer que j'aime beaucoup. Merci à toi pour cette découverte ;)
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F
Excellent groupe aux inspirations médiévales-épiques ! J'ai ma petite préférence pour "Cantara" : http://www.youtube.com/watch?v=JDTx4B1a1is<br /> <br /> <br /> <br /> Sinon dans le genre épique mais complètement différent dans les sonorités, connais-tu "Two Steps from Hell" ? Plutôt spécialisé dans les musiques de bandes annonces tout de même.
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C
Un très bon groupe, idéal pour se relaxer =)<br /> <br /> <3<3
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